Une nouvelle liste des numéros d’urgence à connaître pour éviter les décès liés aux accidents de la vie courante vient d’être publiée. Tous permettent de joindre gratuitement les secours 24h/24.
le 15 : SAMU
le 17 : POLICE / GENDARMERIE
le 18 : SAPEURS POMPIERS
le 112 : URGENCE EN EUROPE
le 114 : URGENCE POUR PERSONNE MUETTE OU MALENTENDANTE
le 115 : SAMU SOCIAL
le 116 000 : ENFANTS DISPARUS
le 119 : ALLÔ ENFANCE MALTRAITÉE
le 191 : URGENCE AÉRONAUTIQUE
le 196 : SECOURS EN MER
le 197 : ALERTE ATTENTAT / ALERTE ENLÈVEMENT
Alors qu’un accident domestique grave se produit toutes les 3 minutes en France, selon une étude du GEMA (Groupement des entreprises mutuelles d’assurance) publiée en mai 2013, près d’un Français sur cinq ignore comment contacter les pompiers, alors que dans les situations d’urgence, chaque seconde est précieuse et que les conseils prodigués par des professionnels en fonction du type d’accident peuvent éviter des réactions inadaptées.
En cas d’intoxication:
Angers : 02 41 48 21 21
Bordeaux : 05 56 96 40 80
Lille : 0800 59 59 59 (numéro vert gratuit)
Lyon : 04 72 11 69 11
Marseille : 04 91 75 25 25
Nancy : 03 83 32 36 36
Paris : 01 40 05 48 48
Rennes : 02 99 59 22 22
Strasbourg : 03 88 37 37 37
Toulouse : 05 61 77 74 47
Les intoxications liées à la prise de médicaments, à des allergies ou à l’ingestion de produits ménagers sont de plus en plus nombreuses. Une bonne raison de connaître le centre antipoison le plus proche de chez soi.
Médicaments, allergies, produits toxiques… 80 000 intoxications par an sont recensées en France, selon les chiffres publiés par l’Institut national de veille sanitaire. Si le médecin traitant est l’interlocuteur à privilégier en cas de problème, il est parfois nécessaire de s’adresser immédiatement à un centre anti-poison.
Rattachés à des hôpitaux, ces établissements assurent un rôle d’information auprès du public et posent un diagnostic pour répondre à l’urgence de l’intoxication. Les informations sont principalement dispensées par téléphone.
Sept jours sur sept et 24 heures sur 24, les médecins et les pharmaciens se relaient pour évaluer les risques à une exposition toxique et trouver le traitement adapté. Dans la plupart des cas, les appels font suite à des accidents domestiques comme des enfants ayant avalé de l’eau de javel ou des personnes ayant consommé des champignons toxiques ou intoxiquées au poppers.
Désormais, 10 centres antipoison, et non plus 13, se répartissent sur le territoire . Ils travaillent en étroite collaboration avec le SAMU et les urgences.
En cas d’intoxication, le ministère de la Santé rappelle qu’il n’est pas nécessaire d’attendre que les symptômes de l’intoxication apparaissent pour agir et recommande d’appeler le centre antipoison le plus proche. En cas de détresse vitale, il est indispensable de contacter le SAMU. Lors d’un appel au centre antipoison, certaines informations permettant au médecin d’évaluer le risque sont demandées telles que l’âge de la victime et son poids, le nom du produit à l’origine de l’intoxication, le nom et les coordonnées du fabricant mentionnés sur l’emballage, les circonstances de l’intoxication (accident, tentative de suicide, accident collectif) et les éventuels symptômes observés au moment de l’appel.
Quelle est la conduite à tenir ?
Après une ingestion, il ne faut rien boire mais ne pas vomir.
Après un contact cutanée : enlever les vêtements souillés et rincer les abondamment pendant 10 minutes sous l’eau du robinet.
En cas de projection oculaire, rincer les yeux 10 minutes sous un filet d’eau tiède, paupières ouvertes.
Après une inhalation : il est nécessaire de quitter la pièce et respirer à l’air libre. En cas d’émanation de gaz toxique ou irritant dans un espace fermé, aérer bien les locaux. S’il s’agit d’une pollution accidentelle massive, aérienne ou hydrique, suivre les instructions spécifiques diffusées par les autorités de santé et préfectorales.
Pour éviter les accidents, il est outre recommander de conserver les médicaments et les produits ménagers hors de portée des enfants, de ne pas transvaser de produit nocif dans un autre récipient, en particulier alimentaire), de respecter les ordonnances et de procéder à l’entretien régulier des appareils de chauffage.